La première chose à considérer quand on parle de batterie "en fin de vie" dans le domaine de la mobilité électrique, est que cette notion s'applique dès lors qu'une batterie voit sa capacité chuter de 20%. On peut subdiviser le recyclage des batteries de véhicule électrique en 3 cas :
1) Les batteries dont les capacités de stockage ont chuté de 20% ou plus :
Ces batteries sont réutilisées directement en l'état dans de nombreux domaines tels que le stockage domestique en vue d'habitations autonomes, les systèmes de production d'énergies renouvelables, la production d'hydrogène ou l'effacement de site industriel en période de pic de consommation. Les batteries considérées comme usagées pour la mobilité électrique conviennent parfaitement à ces usages.
2) Les batteries dont les capacités de stockage ont chuté de plus de 50% :
Ces batteries ne sont plus suffisamment compétitives et peuvent potentiellement représenter un risque pour leur utilisateur. Pour une capacité de stockage équivalente (donc relativement faible), des méthodes de stockage plus simples et moins chères seront privilégiées. Les batteries usagées sont alors envoyées vers des usines de recyclage. Les différentes matières sont extraites, séparées et récupérées. L'usine commercialise ensuite des poudres et lingots de cadmium, nickel, cobalt, cuivre, aluminium et lithium.
3) Les batteries récupérées sur des véhicules accidentés :
Ces batteries sont considérées comme obsolètes et dangereuses. Elles sont directement récupérées par l'usine de recyclage et suivent un processus de recyclage classique.