Non.
Actuellement 13 pays en Europe ont autorisé le rétrofit : Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Belgique ...et depuis Avril 2020, la France.
Cependant, pour l'heure, il n’existe aucune harmonisation européenne ni internationale. Cela peut amener à des situations ubuesques où vous pouvez rouler en Europe comme bon vous semble avec votre voiture rétrofitée dans un pays et non dans un autre, avec des normes de transformation et de sécurité totalement différentes.
Dans les pays anglo-saxons, le rétrofit n'est que peu encadré et chaque propriétaire de voiture peut rétrofiter son véhicule sans véritables contraintes (ni normes de sécurité).
En Allemagne et en Suisse, vous devez obtenir une RTI (Réception à Titre Isolé). C'est à dire une homologation unitaire très onéreuse (comptez 15 000 € en moyenne rien que pour la partie homologation).
Enfin en Italie et en France, le rétrofit (simple, sans modification de châssis) est possible suite à son homologation. Pour la France, l'UTAC (Union Technique de l'Automobile, du motocycle et du Cycle) est l'organisme d'homologation officiel . Cette homologation n'est pas unitaire. Il s'agit d'une homologation série. L'homologation série, une fois obtenue pour un véhicule, permet d'en rétrofiter autant que voulu sans avoir à repasser devant l'UTAC.
La particularité de la loi du 4 avril 2020 est qu'il concerne le rétrofit électrique mais aussi hydrogène. Nous sommes le seul pays à avoir prévu l'hydrogène dans sa législation, ce qui démontre l'avancée importante de la France sur ce sujet. D'autre part, les contraintes techniques positionnent le marché français comme le marché du rétrofit le + sûr et fiable au monde.